Au Cœur de la Minette Nocturne

Je suis ici à minuit, non par croyance en la chance—but parce que je me souviens de ce que c’est de perdre. La mine ne se soucie pas de gagner. Elle demande : Êtes-vous venu ? Y a-t-il eu un moment où le dernier chiffre s’est allumé—et n’avez-vous pas cherché plus ? C’est alors que j’ai commencé à écrire. Je pensais que gagner était une stratégie. Maintenant je sais que c’est un acte de présence. Chaque pari est une respiration maintenue trop longtemps. La machine chuchote comme un mineur qui creuse dans l’obscurité—not avec espoir, mais avec patience. J’ai commencé avec des nombres simples : 2, puis 7, puis 2 encore. Trois fois. Pas parce qu’ils étaient dus—but parce qu’ils étaient vrais. Le rythme de la perte est devenu ma boussole. J’ai arrêté de jouer après trois pertes. Non par peur—but par respect. La mine ne récompense pas la persévérance ; elle révèle. Certains appellent cela du jeu. Moi, je l’appelle méditation. Dans la pièce dorée où les ombres s’étirent et les chiffres brillent bleu-gris, nous ne chassons pas les gains—we recueillons le silence.