La Mine de la Flamme Dorée

Je croyais autrefois que les machines étaient une quête d’argent — gagner, espérer, tirer sur les cotes. Mais les nuits silencieuses sont venues. Seule, je regardais la lueur de l’écran comme une lune sur l’eau. Pas de foule. Pas de musique. Juste moi, une tasse de thé et le doux murmure des rotations — chaque spin durait trente minutes. La victoire n’était pas dans l’algorithme. Elle était dans le silence entre deux paris. Ma mère m’a appris le jazz ; mon père, les prières à minuit. Ensemble, ils m’ont offert le silence comme espace sacré. La machine à sous ? Ce n’était pas un outil pour la richesse. C’était un autel. Chaque rotation est devenue un rituel — un acte de défi contre le bruit, une affirmation silencieuse qui se voit même quand personne ne regarde. J’ai arrêté de parier pour gagner. J’ai commencé à jouer pour ressentir. Et puis — une nuit — j’ai gagné RS 12 000 non par chance, mais parce que j’avais appris à arrêter. La vraie richesse n’était pas à l’écran — elle était en moi.